Mise au point du Rassemblement pour un pays souverain
12 novembre 2014
Depuis le 12 novembre dernier, une campagne de dénigrement sans fondements a cours sur internet et sur les réseaux sociaux contre le Rassemblement pour un pays souverain (RPS) et son président-fondateur, monsieur Benoît Roy. Nous tenons à rectifier les faits et clore la question.
D’entrée de jeu, il est faux de laisser sous-entendre que nous avons fait «un 180°» vis-à-vis notre position sur la laïcité. Notre position a été et reste toujours la même : Le RPS est pour la Charte de la laïcité (www.rpsquebec.qc.ca).
Le RPS a, à cet égard, posé des gestes concrets qui constituent des engagements sérieux en faveur de la Charte de la laïcité tels : la production d’un mémoire pour la «Commission de consultation du projet de loi 60 : «charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’état ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodement», la fabrication d’un macaron «Oui à la Charte des valeurs québécoises», l’organisation d’une activité annuelle du RPS appelée «Souper du 15 février» où les conférencières étaient mesdames Djemila Benhabib et Louise Mailloux et un soutien financier du RPS pour les personnes visées d’une poursuite judiciaire pour leur position en regard de la Charte de la laïcité.
Par ailleurs, il est faux de prétendre que «nous avons montré la porte à trois membres du conseil national…». Il n’y a eu aucun bannissement, ni de vote d’exclusion, ni excommunication d’un membre du conseil parce qu’ils militaient contre l’intégrisme religieux. Il n’y a eu qu’une seule personne qui a quitté au début de notre dernière réunion d’exécutif et c’est l’auteur de ce dénigrement.
Le Rassemblement pour un pays souverain (RPS) est une organisation rassembleuse dont les objectifs inscrits dans sa Charte et le mandat sont «la promotion de l’indépendance du Québec et la défense de la langue française».
Les membres du conseil du RPS sont des personnes issues de divers milieux (environnementalistes, syndicalistes, féministes etc.) qui militent aussi dans d’autres organisations parallèles dont les buts poursuivis peuvent être différents des nôtres. Et nous n’avons jamais interdit à qui que ce soit de militer dans ces autres organisations.
Le Rassemblement pour un pays souverain, fondé par monsieur Benoît Roy et d’autres bénévoles, en février 2000, se distingue par la qualité d’organisation d’activités à caractère historique et patriotique (Souper du 15 février, Gala des Patriotes et Dîner des Patriotes à Saint-Ours) qui lui a permis d’accueillir les plus hautes personnalités du monde indépendantiste : Bernard Landry, Jacques Parizeau, Pauline Marois, Gilles Duceppe, Daniel Paillé, Louise Harel, feue Francine Lalonde, Louise Beaudoin, Jacques-Yvan Morin, Louis Plamondon, Andrée Ferretti, feu Reggie Chartrand, Jacques Lanctôt, éditeur, Gilbert Paquette, Gilles Laporte, Robert Laplante, Gilles Rhéaume, Jean-Pierre Charbonneau, l’artiste Armand Vaillancourt, l’animateur de radio Gilles Proulx, Gilles Vigneault, les comédiens Gilles Pelletier et Sébastien Ricard, Djemila Benhabib, Louise Mailloux et plusieurs autres.
Cette polémique fabriquée artificiellement pour ternir la réputation de notre mouvement et de son président de façon délibérée se veut être malheureusement une réaction d’un membre du conseil déçu que notre mouvement refuse d’engager une lutte ouverte contre l’intégrisme religieux à sa suggestion. La majorité des membres du conseil ne veulent pas que nous nous engagions dans ce combat. Le RPS n’est ni le lieu, ni l’endroit pour le faire. Nous pouvons être contre l’intégrisme religieux de manière individuelle. Mais le faire en tant que prise de position officielle du RPS, n’est pas notre rôle, ni notre mandat. Il y a sûrement des mouvements qui existent pour cela.
Le RPS s’interroge sur les motivations réelles de l’auteur d’un tel dénigrement. Le RPS n’a jamais interpellé négativement un autre indépendantiste sur la place publique depuis notre fondation. Nous croyons que cela ne se fait pas entre indépendantistes. Nous devons être solidaires les uns des autres. Surtout, si nous sommes membres d’un conseil d’administration d’un organisme indépendantiste. Ce membre a le droit d’exprimer son désaccord sur nos décisions mais il a le devoir de se rallier à la majorité ou de réfléchir à son avenir dans notre mouvement, non en organisant une opération douteuse de manipulation de la réalité
Le RPS vous remercie de votre attention.
Benoît Roy
Président
avec l’appui des membres du conseil du RPS