Réaction du RPS au rapport des femmes autochtones disparues et assassinées
Cette loi sur les Indiens est de compétence exclusivement fédérale même si certaines ententes administratives existent entre le Québec et Ottawa dans ce dossier.
Il faut rappeler qu’en vertu des traités qui ont littéralement dépossédé les Autochtones de leurs terres, les autorités britanniques devaient pourvoir à l’éducation des enfants indiens. « Apparaissent ainsi dans le Canada anglais dès les années 1830 les premiers pensionnats autochtones qui relèveront du gouvernement canadien après la création du Dominion of Canada. Le régime des pensionnats autochtones, dont le fonctionnement de la plupart sera assuré par la collaboration de différentes Églises (anglicane, baptiste, catholique, mennonite, méthodiste, presbytérienne et unie) durera jusque dans les années 1990. Ce sont 139 pensionnats qui ont officiellement été répertoriés par le Canada, dont 10 au Québec, où 4 seulement auront été francophones… Durant une centaine d’années il n’y eut donc pas de pensionnats autochtones au Québec…». Tiré du livre « Ce que le Canada ne vous dira jamais » - Marie Massé, René Ricard, pages 153-154-155.
Le président du Rassemblement pour un pays souverain croit que le Québec ne peut porter le blâme des politiques génocidaires du Canada en vertu d’un pouvoir qui lui échappe constitutionnellement. Au contraire, le Québec a fait mieux que tout l’ensemble canadien en reconnaissant les onze nations autochtones au Québec, un fait politique unique au Canada réalisé par le gouvernement de René Lévesque le 20 mars 1985.
Le président du RPS se demande quand la Commission des droits de la personne de l’ONU enquêtera officiellement sur ce génocide.
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Source : Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain