COMMUNIQUÉ DE PRESSE - LA LOI 66, GESTE DE HAUTE TRAHISON DU GOUVERNEMENT LEGAULT ENVERS LA NATION QUÉBÉCOISE
Saint-Eustache - le 12 décembre 2020. Le Rassemblement pour un pays souverain condamne vigoureusement l’adoption de la Loi 66 où le gouvernement Legault ira de l’avant avec les projets d’agrandissement du Cégep Dawson avec un investissement de 50 millions de dollars et de l’expansion de l’Université McGill sur l’ancien site de l’Hôpital Royal-Victoria d’une valeur de plus de 700 millions de dollars.
Monsieur Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain affirme : «qu’il s’agit de la mise à mort du français à Montréal alors que la nation entière s’attendait à des mesures allant dans l’autre direction.» Monsieur Roy soutient qu’il aurait fallu mettre tout cet argent à valoriser le français à Montréal plutôt que d’encourager l’anglicisation des étudiants et étudiantes du Québec.
Le président du Rassemblement pour un pays souverain affirme que ce n’est pas l’anglais et la culture anglaise qu’il faut défendre mais bien la langue et la culture française au Québec. Mais pour cela, il aurait fallu du courage et de l’audace, ce qui semble, de toute évidence, faire défaut dans ce gouvernement. D’autant plus que l’on ne peut que constater l’incohérence entre les propos de certains membres du gouvernement souhaitant la valorisation du français au Québec et ces décisions favorables aux institutions éducatives anglophones.
Le président du Rassemblement pour un pays souverain se demande où est le Ministre responsable de la refonte de la Loi 101, monsieur Simon Jolin-Barrette ? Depuis qu’il s’est fait remettre à sa place par le Premier ministre Legault sur la question de l’extension de la portée de la Loi 101 au collégial, monsieur Jolin-Barrette s’est volatilisé.
Monsieur Roy estime que l’adoption de ces deux projets d’expansion des institutions d’études supérieures anglophones est un geste de haute trahison envers la nation québécoise et que le gouvernement Legault en paiera le prix politique.
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Source : Benoît Roy, président du Rassemblement pour un pays souverain