COMMUNIQUÉ DE PRESSE - L'ANGLICISATION DU QUÉBEC, UNE RÉALITÉ
L’ANGLICISATION DU QUÉBEC, UNE RÉALITÉ
Saint-Eustache, le 15 novembre 2021 — Dans la foulée de la manifestation tenue devant le siège social d’Air Canada hier, le Rassemblement pour un Pays Souverain s’est joint aux différentes organisations et partis issus de la société civile qui se sont réunis en réaction au discours unilingue anglophone prononcé par le PDG d’Air Canada la semaine derrière devant la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain.
En effet, le Rassemblement pour un Pays Souverain dénonce et pointe du doigt les effets du multiculturalisme issu de la Constitution canadienne de 1982 rapatriée sans le consentement du Québec. Depuis ce coup de force contre le Québec, les politiques linguistiques et d’immigration du gouvernement canadien ne visent qu’à saper les efforts du Québec à faire respecter la loi sur la protection de la langue française au Québec, la loi 101.
Cette Constitution de l’ancien premier ministre Pierre Elliott Trudeau a permis au gouvernement canadien de s’ingérer dans les champs de compétences autrefois réservées exclusivement aux provinces, en particulier en matière de langue d’enseignement. La Cour suprême du Canada a ainsi invalidé plus de 200 articles de la loi 101, empêchant le Québec de se définir comme un État de langue française. L’intérêt pour le sort du français au Canada est devenu marginal et politiquement insignifiant, le poids démographique du Québec dans le Canada ne cessant de baisser année après année.
Les chiffres sont clairs. Comme l’ont démontré des chercheurs reconnus en statistiques démographiques et populationnelle, tel que Charles Castonguay, Frédéric Lacroix et Marc Termote, le français au Québec est en déclin. La situation est alarmante. Le RPS réclame des mesures législatives importantes telle que l’extension de la loi 101 au niveau collégial orientant les étudiants francophones finissants leur secondaire à poursuivre leurs études en français. Le gouvernement Legault s’y oppose.
Le gouvernement de François Legault finance largement l’anglicisation de la nation québécoise notamment en octroyant des subventions gigantesques et démesurées aux institutions post secondaires anglophones au Québec par rapport au poids démographique des anglophones au Québec, plus précisément à Montréal. Malgré le dépôt de son projet de loi 96, le gouvernement du Québec ne pourra freiner le déclin du français selon tous les spécialistes de la question linguistique. Des personnalités importantes du Québec militent aussi pour l’extension de la loi 101 au niveau collégial tel que le chef du Parti Québécois monsieur Paul St-Pierre Plamondon, le chercheur Frédéric Lacroix, le sociologue Guy Rocher et plusieurs autres.
«Il faudrait du courage politique pour endiguer l’anglicisation. Ce qui fait cruellement défaut en ce moment.», a déclaré le président du Rassemblement pour un Pays Souverain, monsieur Benoit Roy. À titre d’exemple, le projet de loi 96 permettra à une municipalité qui a moins de 50 % de la population anglophone, de conserver son statut de ville bilingue, sur simple adoption d’une résolution du Conseil municipal, l’excluant de facto de la loi. Ainsi, la municipalité d’Otterburn Park, dans la circonscription du ministre Simon Jolin-Barrette, comptant 5,7 % d’anglophones, pourra conserver son statut de ville bilingue puisque l’administration municipale souhaite conserver son statut de ville bilingue.
Que de courage….
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Source :
Benoît Roy
Président du Rassemblement pour un Pays Souverain